Null Théo Van Rysselberghe (1862-1926), Pins à Beauvallon, 1925, huile sur carto…
Description

Théo Van Rysselberghe (1862-1926), Pins à Beauvallon, 1925, huile sur carton toilé, monogrammée et datée, 33x40,5 cmProvenance: Collection Catherine Gide, héritage de Théo Van Rysselberghe (son grand-père) et André Gide (son père)A la fin des années 1890, Théo et Maria Van Rysselberghe s'établissent en Provence à Saint-Clair, dans le Lavandou. Théo y installe son atelier. Il se retrouve voisin de Paul Signac, résidant à Saint-Tropez (villa La Hune), dont il est particulièrement proche et dont l'influence picturale se ressent aussi dans ce tableau peint à Beauvallon, dans le Golfe de Saint-Tropez. La couleur et la lumière de cette région attirent tout particulièrement les deux hommes, mais aussi le fourmillement des artistes de l'époque qui se rendent chez eux, leur permettant d'affiner leur art, d'échanger, de se retrouver entre amis. Ainsi, le 11 mai 1906, André Gide, grand ami des Van Rysselberghe, note: "Rencontré chez Théo, Signac, Cross, Luce et les Verhaeren" (André Gide et les peintres Lettres inédites, Gallimard, 2019, p.69). Mais Paul Signac y reçoit aussi Charles Camoin et ses amis parisiens: Matisse, Marquet, Manguin,...

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Théo Van Rysselberghe (1862-1926), Pins à Beauvallon, 1925, huile sur carton toilé, monogrammée et datée, 33x40,5 cmProvenance: Collection Catherine Gide, héritage de Théo Van Rysselberghe (son grand-père) et André Gide (son père)A la fin des années 1890, Théo et Maria Van Rysselberghe s'établissent en Provence à Saint-Clair, dans le Lavandou. Théo y installe son atelier. Il se retrouve voisin de Paul Signac, résidant à Saint-Tropez (villa La Hune), dont il est particulièrement proche et dont l'influence picturale se ressent aussi dans ce tableau peint à Beauvallon, dans le Golfe de Saint-Tropez. La couleur et la lumière de cette région attirent tout particulièrement les deux hommes, mais aussi le fourmillement des artistes de l'époque qui se rendent chez eux, leur permettant d'affiner leur art, d'échanger, de se retrouver entre amis. Ainsi, le 11 mai 1906, André Gide, grand ami des Van Rysselberghe, note: "Rencontré chez Théo, Signac, Cross, Luce et les Verhaeren" (André Gide et les peintres Lettres inédites, Gallimard, 2019, p.69). Mais Paul Signac y reçoit aussi Charles Camoin et ses amis parisiens: Matisse, Marquet, Manguin,...

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