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Etienne de LAVALLéE-POUSSIN (Rouen 1735 - Paris 1802 )




Portrait de la …
Description

Etienne de LAVALLéE-POUSSIN (Rouen 1735 - Paris 1802 ) Portrait de la famille Eeremans de Beaufort Toile à vue ovale. Signé et daté en bas à droite LAVALLEE.P/ faciebat/E..ncour/1798. Inscription sur le feuillet tenu par l'enfant armand Erman/Beaufort (?)/1797 (?). 127,5 x 99 cm D'après la tradition familiale et l'inscription sur le dessin au centre, ce tableau représenterait Madeleine Françoise de Logras (1754-1806) et ses enfants, Madeleine Angélique Eeremans de Beaufort (née en 1778) et Armand Eeremans de Beaufort (1783-1858). Le père (1723-1793), disparu cinq avant la réalisation de toile, est évoqué par la copie de son portrait que tient son fils, au dessus de son carton à dessins. Il était, sous l'Ancien Régime, premier lieutenant-colonel de cavalerie, grand prévôt, premier lieutenant du tribunal des maréchaux de France et très proche du maréchal de Richelieu (Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu). La fille aînée deviendra Madame Le Charron sous l'Empire. Ce beau portrait, ouvert à l'anglaise sur un paysage, évoque le néoclassicisme de Fabre et de Gauffier, tout comme les costumes à la mode du Directoire. à cette date de 1798, la paix est revenue, l'économie est repartie, et notre toile témoigne de ce moment, parenthèse apaisée de l'histoire Elle est signée par Lavallée-Poussin, et nous étonne, tant la seconde partie de sa carrière a longtemps été ignorée, à tel point que certains dictionnaires de peintres le font mourir en 1793, ou vivre en Italie après la Révolution. Ce qui n'est pas le cas, et s'il se retire des expositions au Salon et ne peint plus que pour lui ou son cercle intime, il est élu maire de Poissy (voir Lionel Britten, Cécile Garguelle-Hébert, Thierry Zimmer, « De trois tableaux d' Étienne de Lavallée- Poussin (Rouen 1735-Paris 1802), maire de Poissy de 1799 à 1802 », Revue de l'histoire de Versailles et des Yvelines, 2015, t. 97, p. 61-79). Cet article reproduit un "Portrait de Marie-Joseph Chénier" (fig.145) de 1797, proche stylistiquement du nôtre. Lavallée-Poussin apprend la peinture dans sa ville natale chez Jean-Baptiste Descamps, et ensuite à Paris avec Jean- Baptiste-Marie Pierre. Il gagne le Prix de Rome en 1759,où il séjourne de 1762 à 1777, adoptant les thèmes antiques en vogue. Il est fait chevalier donat de l'Ordre de Malte. A son retour à Paris, il se consacre à la décoration d'hôtels particuliers (Hôtel Grimod de la Reynière, aujourd'hui ambassade des états-Unis). Ses créations d'ornemaniste sont diffusées par les graveurs. Il est admis à l'Académie en 1789, avec comme morceau de réception son tableau d'histoire le plus connu, Le retour du jeune Tobie (Paris, église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle). Il fournit à la manufacture de Beauvais les modèles de la tenture La conquête des Indes en 1785 et quatre pièces de L'Histoire d'Alexandre en 1792.

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Etienne de LAVALLéE-POUSSIN (Rouen 1735 - Paris 1802 ) Portrait de la famille Eeremans de Beaufort Toile à vue ovale. Signé et daté en bas à droite LAVALLEE.P/ faciebat/E..ncour/1798. Inscription sur le feuillet tenu par l'enfant armand Erman/Beaufort (?)/1797 (?). 127,5 x 99 cm D'après la tradition familiale et l'inscription sur le dessin au centre, ce tableau représenterait Madeleine Françoise de Logras (1754-1806) et ses enfants, Madeleine Angélique Eeremans de Beaufort (née en 1778) et Armand Eeremans de Beaufort (1783-1858). Le père (1723-1793), disparu cinq avant la réalisation de toile, est évoqué par la copie de son portrait que tient son fils, au dessus de son carton à dessins. Il était, sous l'Ancien Régime, premier lieutenant-colonel de cavalerie, grand prévôt, premier lieutenant du tribunal des maréchaux de France et très proche du maréchal de Richelieu (Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu). La fille aînée deviendra Madame Le Charron sous l'Empire. Ce beau portrait, ouvert à l'anglaise sur un paysage, évoque le néoclassicisme de Fabre et de Gauffier, tout comme les costumes à la mode du Directoire. à cette date de 1798, la paix est revenue, l'économie est repartie, et notre toile témoigne de ce moment, parenthèse apaisée de l'histoire Elle est signée par Lavallée-Poussin, et nous étonne, tant la seconde partie de sa carrière a longtemps été ignorée, à tel point que certains dictionnaires de peintres le font mourir en 1793, ou vivre en Italie après la Révolution. Ce qui n'est pas le cas, et s'il se retire des expositions au Salon et ne peint plus que pour lui ou son cercle intime, il est élu maire de Poissy (voir Lionel Britten, Cécile Garguelle-Hébert, Thierry Zimmer, « De trois tableaux d' Étienne de Lavallée- Poussin (Rouen 1735-Paris 1802), maire de Poissy de 1799 à 1802 », Revue de l'histoire de Versailles et des Yvelines, 2015, t. 97, p. 61-79). Cet article reproduit un "Portrait de Marie-Joseph Chénier" (fig.145) de 1797, proche stylistiquement du nôtre. Lavallée-Poussin apprend la peinture dans sa ville natale chez Jean-Baptiste Descamps, et ensuite à Paris avec Jean- Baptiste-Marie Pierre. Il gagne le Prix de Rome en 1759,où il séjourne de 1762 à 1777, adoptant les thèmes antiques en vogue. Il est fait chevalier donat de l'Ordre de Malte. A son retour à Paris, il se consacre à la décoration d'hôtels particuliers (Hôtel Grimod de la Reynière, aujourd'hui ambassade des états-Unis). Ses créations d'ornemaniste sont diffusées par les graveurs. Il est admis à l'Académie en 1789, avec comme morceau de réception son tableau d'histoire le plus connu, Le retour du jeune Tobie (Paris, église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle). Il fournit à la manufacture de Beauvais les modèles de la tenture La conquête des Indes en 1785 et quatre pièces de L'Histoire d'Alexandre en 1792.

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