PHOEBE ANNA TRAQUAIR (1852-1936) 'THE DREAM', ARTS & CRAFTS BROOCH, CIRCA 1909

émail avec feuille de cuivre, dans une monture en métal blanc (Dimensions : 5cm à travers) (5cm à travers) Note de bas de page : Littérature : Cumming, E. Phoebe Anna Traquair 1852-1936 National Galleries of Scotland 1993, p. 85, no. 121, p. 82, no 101 Note : Traquair a appris l'art de l'émaillage d'art auprès de son amie Lady Carmichael en 1901, et au cours de la décennie suivante, ses émaux ont été présentés sous forme de bijoux (notamment des pendentifs et des colliers) ou de formats "architecturaux" tels que des triptyques dans des supports souvent conçus par son fils architecte Ramsay. Ils ont été exposés à la fois en Écosse et à Londres avec la Arts and Crafts Exhibition Society. Ses émaux de qualité devinrent rapidement l'art pour lequel elle était le plus connue au sud de la frontière, le critique The Studio commentant en 1906 que "les qualités atteintes dans l'émail par un travailleur sensible à la couleur en font un médium particulier qui satisfait une nature artistique... nous ne doutons pas que l'émaillage soit le médium de Mme Traquair". Ses sujets, peints sur cuivre ou plus occasionnellement sur argent ou or, étaient tirés de sujets classiques ou religieux, ces derniers étant souvent popularisés comme des anges réconfortant ou veillant sur des figures féminines. Un pendentif, un collier ou, à l'occasion, une broche, sertis selon son modèle par John Maitland Talbot, Hamilton & Inches, Brook & Sons ou (après 1909) Henry Tatton, se vendaient deux ou trois guinées. L'artiste Traquair donnait toujours des titres à ses pièces artisanales, et The Dream copie la plaque centrale d'un collier du même nom réalisé en 1906. Les émaux qui étaient admirés ou qu'elle trouvait elle-même particulièrement satisfaisants étaient dupliqués, un certain nombre restant non monté dans son atelier. L'une de ces pièces non montées est The Dream, donnée au V&A par sa petite-fille et datée de 1909. L'émail est de la même date : la monture est peut-être de Brook. Le concept du rêve lui plaisait beaucoup, et il a été introduit dans sa peinture murale de l'église de Mansfield Place, où le rêve de Joseph est au centre du récit de l'Ancien Testament sur le mur sud de la nef (1900). Une image de rêve était également présente sur le piano Lorimer peint pour Frank Tennant dans le cadre de ses illustrations du Cantique des Cantiques (National Museums Scotland). Avec nos remerciements à Elizabeth Cumming pour sa note de bas de page pour ce lot.