STAY HIGH 149 (1950 - 2012) Sans titre Technique mixte sur toile Signé dand l'œuvre du patronyme de l'artiste "Wayne Roberts" 34 x 27 cm Provenance : Collection particulière Sa passion pour les tags commence alors qu’il est amené à emprunter de plus en plus fréquemment le métro. Il acquiert rapidement son propre style en s’entrainant à écrire son propre nom, devenant ainsi l’un des pionniers du graffiti avec TAKI183, PHASE2, JOE182 et PRAY dont les travaux l’inspirent. En 1972, il rajoute le sobriquet « Smoker » à son nom, ainsi que le numéro de sa rue (149). Fan de la série télévisée britannique « The Saint », il ajoute à sa signature le petit personnage du Smoker en le faisant fumer. De là naît son surnom de STAY HIGH 149 donné par son meilleur ami en raison de sa forte consommation de marijuana. Ce tag devient par la suite l’un des plus connus de la scène graffiti. En 1973, son visage est révélé au grand public alors que le New Yorker publie un article de huit pages consacré au mouvement des graffitis sur métro où figurent une de ses réalisations et sa photo. Interpellé par la police il s’en tire avec une amende de 20$ mais doit renoncer à son surnom. En quête d’un nouveau pseudonyme il opte pour Overdose qu’il abandonne après quelques semaines d’emprunt. Intrigué par la lecture d’un article intitulé « Voice of People » il réalise une nouvelle signature verticale qu’il nomme « Voice of the Ghetto ». Selon certains dires, il serait l’inventeur du procédé consistant à tagguer en trois couleurs unies juxtaposées. En 1974, Wayne Roberts occupe une place de choix dans le livre « The Faith of the Graffiti » publié la même année. En 2008 il figure sur la couverture de la nouvelle version de l’ouvrage. En 1975, il se retire progressivement de l’univers du tag et connaît une période difficile, sous dépendance de la drogue. 25 ans plus tard ses œuvres connaissent un regain de popularité et sone présentées en galerie. Son travail est enfin reconnu et lui-même devient une célébrité.